Antsa Rabenifara Estoppey

Présidente

Je suis née dans la capitale de Madagascar, Antananarivo, à deux pas d’un bidonville. J’y ai grandi au sein d’une famille portée par le service auprès des plus démunis. J’ai côtoyé de près le quotidien des familles du bidonville et ai participé à des actions menées par un centre  d’entraide créé par mes parents. J’ai vu la passion qui animait mes parents.

 

J’ai vu le bonheur dans les yeux des familles qui se sentaient enfin vues, comprises et soutenues. J’ai vu des enfants qui étaient destinés à mendier toute leur vie mais qui ont réussi à sortir du cercle vicieux de la pauvreté grâce à une simple main tendue… j’ai vu tout ça et je veux le voir encore et encore et encore.

 

Actuellement, je vis en Suisse avec mon mari et ma fille. Avoir une fille me rappelle encore plus à quel point les enfants sont précieux, à quel point c’est important de leur laisser la chance de choisir leur vie future et de les équiper pour ça. Je ne peux plus agir directement auprès des familles démunies de mon pays, mais je peux agir à ma manière, de loin… avec d’autres personnes qui ont le même désir que moi, car « tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin. »

Myriam Sintado

Trésorière

Je suis née à Buenos Aires, en Argentine, en décembre 1968. J’y ai grandi jusqu’à l’âge de 12 ans. Ma famille s’exile ensuite en Suisse à cause de la dictature militaire. Sensibilisée très jeune à la multiculturalité et aux injustices, il m’est essentiel d’aller à la rencontre de celles et ceux que je ne connais pas, notamment dans d’autres pays que le/les miens.

 

La rencontre avec Madagascar s’est d’abord faite par des amis malagasy à Genève, puis par l’arrivée en France d’une petite fille qui deviendra ma filleule. C’était pour moi alors comme une évidence : je savais qu’un jour, j’aurai rendez-vous avec ce pays. Un voyage sur place en 2019 autour d’un projet artistique rassemblant des artistes malagasy et suisses me donne l’occasion de découvrir un pays passionnant, par ses habitants, par son histoire, par sa richesse culturelle, par sa nature foisonnante comme par ses contradictions sociales.

 

S’engager dans ce projet artistique et le vivre dans la pleine rencontre a alors été tout naturellement une invitation à un nouvel élan : créer avec mes amis une nouvelle association pour permettre d’approfondir les liens à Madagascar et les possibles réalisations communes, même en étant parfois un peu loin, sur un autre continent.

 

Je suis heureuse de concrétiser ce projet qui me - et nous - tient à cœur ! Je suis membre du Comité constitutif de l’association Mamafy à titre de trésorière.

Pierre-Philippe Devaux

Secrétaire

Comédien depuis 25 ans, je ne pensais pas que le privilège de ce métier était de rencontrer les gens. Et j’ai été gâté. D’autant plus gâté qu’en 2017 j’ai eu l’occasion de faire un premier voyage à Madagascar en vue d’une création artistique pour une association (Mad’action) qui met en lien des jeunes français avec des jeunes malagasy.

 

De fait, les rencontres se sont décuplées comme si ce pays était une terre d’échange.

 

Aussi, lorsqu’on me proposa d’y retourner en 2019, ce fût l’occasion de nouvelles rencontres et il en découla une envie de garder un lien plus étroit avec Madagascar.

 

Depuis 25 ans mes nombreuses collaborations avec diverses associations m’ont permis de parfaire le travail collectif. C’est donc avec joie que j’endosse la responsabilité de secrétaire.

Nicolas Estoppey

Membre du comité

En 2002, suite à une visite d'un orphelinat en Roumanie, je comprends que par une présence, quelques mots et peu de moyens, il est déjà possible d'apporter une contribution à un monde meilleur.

 

Depuis 2004, je suis allé six fois à Madagascar. Alors que la foi des Malgaches, leur joie de vie et leur reconnaissance me touchent toujours profondément, les conditions sanitaires dans lesquelles vivent certaines familles, le manque de perspectives de beaucoup de jeunes et la violence que peut provoquer la corruption me choquent à chaque fois.

 

En participant à l'aventure Mamafy, je suis heureux de savoir que des familles de bidonvilles à Madagascar bénéficient d'un coup de pouce. Une aide pour leur permettre de manger à leur faim, avoir accès à des soins de base, offrir à leurs enfants une éducation, voir l'avenir avec un peu plus de sérénité, avoir une soif d'entreprendre !

 

Étant très sensible à la problématique de traitement des déchets organiques et de la production d'énergie, j'espère aussi qu'il sera possible d'améliorer leur situation sanitaire grâce à différents outils de sensibilisation et de promotion que l'association pourra soutenir.